Insultes, menaces, brimades… Le harcèlement est bel est bien une réalité dans les cours d’école. Un écolier sur dix est victime de harcèlement, selon une étude de l’UNICEF France. Alors que l’école est une étape importante dans la vie d’un enfant, ces violences morales et physiques répétées engendrent une grande souffrance chez les élèves qui en sont victimes.
Cela commence par un surnom humiliant, ça continue par des insultes, des gestes déplacés, des coups… Le harcèlement est protéiforme mais a toujours trois caractéristiques : un rapport de domination, la répétitivité des agressions et l’isolement de la victime.
Identifier le harcèlement
Le harcèlement est, pour un adulte, parent ou enseignant, très compliqué à identifier, d’autant plus que la victime se terre souvent dans un silence absolu sur ce qu’elle subit. Mais des signes peuvent alerter : troubles du sommeil, irritabilité, agitation, refus d’aller à l’école, repli sur soi, anxiété…
Tous ces changements de comportement peuvent être le signe que votre enfant est victime de harcèlement. Et face au rejet, les répercussions sur la santé peuvent être graves.
Décrochage scolaire, somatisation, perte d’estime de soi, dépression ou tendances suicidaires sont les conséquences sur le long terme
du harcèlement.
Des solutions existent
Faire face à ses harceleurs est quelque chose qui fait peur et qui peut être très compliqué pour un enfant ou un adolescent. En parler à un adulte de référence (parents, professeurs) est fondamental pour ne pas rester seul face au problème. En parler à un camarade peut être bénéfique pour être rassuré et protégé durant la journée scolaire. Le N° Vert “Non au harcèlement” est aussi très utile pour se confier et trouver des solutions à ce problème. Ce qu’il ne faut surtout pas oublier, c’est que l’enfant harcelé n’est absolument pas responsable de ce qui lui arrive.
En savoir plus > N° vert “Non au harcèlement” : 3020
Source : Bonne Santé Mutualiste n°83, octobre 2018