Car c’est le seul moyen de prévention du VIH et des maladies sexuellement transmissibles. Même si c’est du sérieux avec son partenaire, même si ce n’est pas une histoire d’un soir ou de vacances, il faut utiliser des préservatifs.

Very bad trip
Gros problème : seuls 80 % des jeunes utilisent un préservatif lors de leur premier rapport sexuel. Et ce pourcentage baisse encore par la suite : un tiers des jeunes a des rapports non protégés… Que se passe-til ? Peur de mettre un préservatif ? Pas peur du sida ?
Il semblerait en effet que les adolescents considèrent moins le sida comme une maladie mortelle mais plus comme une maladie chronique nécessitant un traitement.
La tendance est à la banalisation du VIH et à la baisse de vigilance.

Les pires excuses
Un site dédié à la sexualité des jeunes a recensé les pires excuses pour ne pas utiliser de préservatif : « j’ai moins de sensation », « ça fait débander », « ça serre », « ça casse l’ambiance », « je suis allergique au latex », « j’aime ma/mon partenaire », « c’est ma première fois », « je n’ai pas d’IST »… www.onsexprime.fr
Ce qu’il faut garder à l’esprit
La nécessité de se protéger doit peser plus lourd dans la balance que les inconvénients du préservatif

Le VIH reste une maladie mortelle
Le VIH et les MST concernent tout le monde, dans tous les milieux, toutes les classes d’âge. La confiance que l’on a dans l’autre ne protège pas du sida… Mettre un préservatif n’est pas de la méfiance ou de la déconsidération.
Seul le préservatif protège et il faut le mettre avant tout acte sexuel pour éviter la contamination (pas en cours de route pour éviter une grossesse). Il existe des préservatifs très doux, qu’on ne sent quasiment pas. Et il y en a aussi des amusants : fluo, parfumés… Bref, mettre un préservatif n’est pas synonyme de perte de plaisir.

Pour en savoir +, le site pour les ados et les jeunes : www.onsexprime.fr

Source : Bonne Santé Mutualiste n° 80, janvier 2018