Qui n’a jamais senti ses yeux faiblir face à la luminosité d’un écran, voire d’une lumière ou d’un phare de voiture ?
Éblouissements ou larmoiements, chacun vit au quotidien l’intensité des LED qui provoque des inconforts visuels.

Dans le monde multi-connecté dans lequel nous vivons, les écrans, quels qu’ils soient, nous fatiguent les yeux. Alors, picotements, larmoiements, éblouissements, ou clignements intensifs interviennent pour nous prévenir que le repos est nécessaire. Les LED (diodes électroluminescentes) ou lumière bleue ont envahi notre environnement, car leur consommation d’énergie reste faible et leur durée de vie longue. Eclairage, phares des voitures, écrans d’ordinateur, de télévision ou de téléphone, la lumière bleue a investi la vie quotidienne de chacun. Ces LED émettent une lumière bleue artificielle, lumière qui est beaucoup plus forte que les ultra-violets et davantage chargée en énergie que la lumière naturelle.

Mais alors, quels sont les risques ?
La lumière bleue émise par la technologie de LED peuvent causer de graves problèmes de santé visuelle : effet toxique sur le cristallin et rétine, éblouissement et inconfort, effet stroboscopique… Chacun doit prendre conscience de ces risques qui nous entourent. Ainsi, il est déconseillé d’utiliser en soirée vos écrans (smartphones, tablettes, ordinateurs ou télévisions) car cela peut perturber non seulement le rythme du sommeil en retardant l’endormissement mais aussi une accumulation de fatigue ophtalmique. Par la suite, des répercussions scolaires et professionnelles peuvent apparaître, comme la fatigue, la somnolence, les troubles de l’attention, de la concentration, une baisse de la productivité…

Faites des pauses visuelles
Se détacher au maximum des écrans, en réduisant leurs utilisations, ou en effectuant des pauses, peut aider à reposer ses yeux, alors n’hésitez pas à regarder par la fenêtre plusieurs fois par jour… Vous pouvez également aller demander conseils dans les centres optiques de l’UMFB pour qu’ils vous expliquent les risques et les moyens de les prévenir.

Source : Bonne Santé Mutualiste n° 74, juillet 2016